Trois époques et régions proposées
(pour l’instant)
Le Sac de Babylone (-1595)
Cette aventure ponctuelle jouable en une séance unique (oneshot) présente une mission d’infiltration voire d’assassinat. Il n’y a aucune notion commerciale et aucune mention d’argent. Quand elle a été écrite, elle avait avant tout pour but de se familiariser avec un système (de combat entre autres). C’est aussi l’occasion de vivre le Sac de Babylone.
Epoque
Première dynastie de Babylone (fin), année -1595 du calendrier grégorien.
Région
Ville antique de Babylone.
L'Héritage de Robin (1202)
Dans cette campagne plus ou moins longue, les joueurs sont très libres de leurs actions et de leur allégeance mais commencent obligatoirement par une confrontation avec la réputation de Robin des Bois. Tout événement peut être envisagé : recherche du pouvoir, de la fortune, de la gloire, trahison, construction et défense d’un royaume, enquête, romance, etc. Il n’y a pas de quantité définie de séances.
Epoque
Europe médiévale, années 1202 et suivantes du calendrier grégorien.
Région
Comté de Nottingham (Angleterre) puis celui d’York, puis Londres, enfin partout dans l’Europe de l’Ouest selon les choix des PJs.
Les Floraisons Dangereuses (1642)
Cette aventure explore le côté psychologique des personnages et joue sur le charisme, le commerce et la justice. Elle peut se jouer ainsi en une unique séance présentant négociation, combat, choix moraux et récompenses. Son scénario est cependant suffisamment poussé pour tenir les joueurs en haleine deux à trois séances supplémentaires (enquête/bataille d’envergure), voire une courte campagne.
Epoque
Japon médiéval (et féodal), Ere Edo, année 1642 du calendrier grégorien.
Région
Japon, région de Michinoku au nord de l’île Hondo, zone forestière et montagneuse, fief shogunal.
Le Recueil de Contes
Il y a des histoires qui nous touchent par leur intelligence, leur beauté, leur surprise, leur morale, ou tout autre chose. C’et juste dommage qu’on les a entendues il y a si longtemps qu’on ne s’en souvient plus très bien. Qu’à cela ne tienne ! Justin Durel va vous les conter malgré tout.
Les Chroniques Partielles est une émission de JDrama web TV.
Le Jeu de Rôle
Comme jeu, Les Chroniques Partielles sont l’occasion de (re)tracer l’Histoire au travers d’aventures plus ou moins courtes. Elles observent une légère uchronie mais ce monde reste celui de notre réalité physique et très proche de notre réalité historique.
Les Chroniques Partielles (le jeu) se joue avec quelques dés et pièces de papier, un crayon et une gomme. La quantité et qualité des dés diffère selon que l’on utilise le système des règles originales du Jeu-Orchestre élaboré par Justin Durel – 5 dés à six faces blancs (ou neutre) et d’un dé à six faces de chaque couleur primaire (rouge, bleu et vert) – ou celui de Donjons & Dragons 5ème édition – un ou deux dés de chaque type (quatre, six, huit, dix, douze et vingt faces)
Ce qu’elles sont
Que sont Les Chroniques Partielles ?
Les Chroniques Partielles sont l’occasion de (re)tracer l’Histoire au travers d’aventures plus ou moins courtes.
Elles observent une légère uchronie mais ce monde reste celui de notre réalité physique et très proche de notre réalité historique. Trois époques et régions sont, pour l’instant, proposées.
Outils et systèmes de jeu utilisés
Avec quel matériel et quelles règles jouer ?
Les Chroniques Partielles (le jeu) se joue avec quelques dés et pièces de papier, un crayon et une gomme. La quantité et qualité des dés diffère selon que l’on utilise le système des règles originales du Jeu-Orchestre élaboré par Justin Durel – 5 dés à six faces blancs (ou neutre) et d’un dé à six faces de chaque couleur primaire (rouge, bleu et vert) – ou celui de Donjons & Dragons 5ème édition – un ou deux dés de chaque type (quatre, six, huit, dix, douze et vingt faces)
Outils de jeu
Systèmes de jeu
Donjons & Dragons 5ème Edition
Jeu-Orchestre
Autres systèmes
- BaSIC, de Chaosium,
- Livre dont vous êtes le héros (Livre-jeu),
- SimulacreS, système générique et modulable,
- Proposez le vôtre.
Types et durées des événements
Qu’est-ce qu’un oneshot ? Une aventure ? Une campagne ?
L’anglicisme « oneshot » désigne une partie de jeu de rôle dont les personnages et intrigues, souvent créés spécialement pour l’occasion, ne durent pas plus d’une séance. Une aventure fait intervenir des personnages sur plusieurs séances (dans JDRama, entre deux et quatre). Ils sont récompensés à la fin de l’aventure. Une campagne comporte de multiples intrigues et aventures et peut durer plusieurs mois. Les personnages évoluent régulièrement dans leurs possessions et compétences.
Aventures uniques
Le Sac de Babylone (-1595)
La Pendaison des Joyeux Compagnons (1193)
La Succession de Masamune Date (1637)
Campagnes
L'Héritage de Robin (1202)
Les Floraisons Dangereuses (1642)
Le Sac de Babylone
Contexte
Epoque
Région
Infos supplémentaires
#ITTD2018
Partie initiatique
Histoire
UN DECLIN
Depuis trois siècles, les amorrites règnent sur la région nommée Babylonie. Mais les raids répétés des kassites (au sud-est) et des hourrites (au nord) et les problèmes agricoles pèsent de plus en plus sur le pays, joyau de la civilisation avec ses temples et monuments.
LA GUERRE BABYLONIE / HATTI
En 1595 av. J.C., Mursili Ier, roi des hittites, organise dans le plus grand secret une attaque éclair sur la resplendissante capitale mésopotamienne, alors même que son propre royaume va de troubles en complots. Aidé de sa cavalerie, il atteint en deux semaines seulement son point de chute.
Les dates ont été choisies avec soin, les sentinelles ennemies réduites au silence. Nul à Babylone ne sait ce qui l’attend. Avant d’entrer en ville et pour parfaire la surprise, le roi ordonne aux PJs de neutraliser les défenses du palais nord de la ville. La tâche est délicate mais le souverain a un plan.
LE SAC DE BABYLONE
A la faveur de la nuit, sur une barque silencieuse, les PJs devront longer l’Euphrate, trouver un moyen de pénétrer dans le palais, l’investir, étouffer les alertes, supprimer l’avantage de la puissante archerie ennemie, tuer le commandant du palais et prévenir du succès de l’entreprise la cavalerie cachée à distance. Ensuite, il appartient aux PJs d’endiguer l’arrivée des renforts ennemis et de survivre seuls dans une cité hostile jusqu’à l’arrivée des renforts.
MINUIT …
La Pendaison des Joyeux Compagnons
Contexte
Epoque
Région
Infos supplémentaires
#ITTD2018
Partie initiatique
Histoire
28 avril 1191…
Dépouillé par la milice du seigneur normand de Sheffield, un fermier cherche secours dans la clairière du lynx, dernier lopin de terre du comté encore possédé par un saxon. Ce dernier ameute les voisins et, à la nuit tombée, ils sont aux portes du domaine normand. Malgré les protestations du fermier qui n’a jamais eu l’intention de déclencher une révolte, l’assaut est donné. La victoire s’acquiert à minuit face à des soldats pris par surprise, et la source du conflit meurt pendant la bataille. Le chef saxon sait qu’il s’est condamné et, avec lui, ceux qui l’ont suivi.
Cela fait deux ans maintenant que la révolte populaire a éclaté dans le comté d’York. Les têtes des responsables ont été mises à prix par les autorités, et ils ont fui vers l’est et les forêts touffues des comtés au nord de Nottingham. Là, avec d’autres hors-la-loi, ils commencent une vie de braconnage mais surtout de rançonnage auprès des voyageurs traversant la route de Mansfield à Doncaster. Responsable de la sécurité de toute la région des Midlands de l’Est, le shérif de Nottingham se fait un devoir de les capturer, sans succès jusque là, en raison de la sympathie que suscitent les Joyeux Compagnons – comme ils se nomment.
Avec la ruse du chasseur de primes Guy de Gisborne, plusieurs rebelles sont enfin faits prisonniers et condamnés à mort par pendaison dans le château même du chef-lieu. Prévue pour demain, l’exécution se veut publique et cocotte le piège à plein nez. Dans la forêt de Sherwood, Jean Le Petit, frère cadet d’une famille décimée par le manque de soins et les privations, Guillaume l’Ecarlate, jeune surdoué neveu du leader, et le frère Tuck, goliard martial, sont réunis autour d’un feu de camp, en présence de leur chef et néanmoins ami, Robin des Bois.
L'Héritage de Robin
Contexte
Epoque
Région
Infos supplémentaires
Histoire ancienne
Une révolte populaire
Alors que le royaume de France n’est qu’un morceau du bassin parisien soumis aux volontés papales et le royaume d’Angleterre un fief parmi tant d’autres de la dynastie Plantagenêt, le roi Henri II meurt, laissant la voie libre à son fils qui devient Richard Ier roi d’Angleterre en 1189 après J.C. De par son éducation et la superficie majeure de ses possessions, celui qui est surnommé sur le continent Richard Coeur-De-Lion connaît peu son nouveau royaume en proie à toutes les divisions. Dès que possible, pressé de guerroyer et se s’attirer les faveurs de l’Eglise, il se met en route vers Jérusalem et la IIIème Croisade, accompagné en chemin par le roi de France Philippe Auguste, donnant régence aux évêques restés sur l’île.
Peu populaires, gras et oisifs, les barons laissent le pays se rapprocher dangereusement d’un point de rupture. Nostalgiques d’une époque plus que centenaire, ces normands durcissent les conditions de vie du peuple anglo-saxon, privilégiant les leurs. L’exaction de trop est commise en 1191 dans le Comté de York quand un fermier et son fils sont dépouillés par la milice du seigneur normand de Sheffield et qu’ensuite ils cherchent secours auprès du fortuné Robin de Loxley. Ce dernier, rare saxon encore en possession de ses terres qui diminuent à chaque nouvelle saison, ameute les voisins et, à la nuit tombée, ils sont aux portes du domaine normand. Malgré les protestations du fermier qui n’a jamais eu l’intention de déclencher une révolte, Robin donne l’assaut. La victoire s’acquiert à minuit face à des soldats pris par surprise, et la source du conflit meurt pendant la bataille. Le chef saxon sait qu’il s’est condamné et, avec lui, ceux qui l’ont suivi.
Jeune frère de Richard, Jean est son opposé. Dernier fils d’une lignée de cinq frères, il était destiné à une vie sans règne ni éclat sur le sol français, d’où son surnom de Sans-Terre. Autant Richard est un homme d’action, autant Jean est posé et réfléchi. Bien que né et éduqué en France, il parle couramment l’anglais ; bien que favori de son père, il soutient ses frères dans leurs entreprises. Il vit sa première expérience politique en Irlande où ses erreurs lui aliènent la population et il avoue son échec après seulement quelques mois. Quand Richard part en croisade, il est le dernier de l’empire familial encore en vie sur ses terres. Mais le roi nomme l’évêque Guillaume de Longchamp à la tête du pays et Jean, plus que déçu, ourdit un complot.
Condamné par les autorités, Robin fuit avec quelques émeutiers vers l’est et les forêts touffues des comtés au nord de Nottingham, ancienne frontière septentrionale du royaume absorbé des angles de Mercie. Avec de nouveaux compagnons hors-la-loi commence là une vie de braconnage mais surtout de rançonnage auprès des voyageurs traversant la route de Mansfield à Doncaster. On prétend aux villages alentour que Les Joyeux Compagnons soutirent une taxe « proportionnelle aux atours du convoi », autrement dit font payer plus cher le passage aux riches. Responsable de la sécurité de toute la région des Midlands de l’Est, le shérif de Nottingham se fait un devoir de capturer Robin, rapidement identifié comme le meneur et le chef de la révolte paysanne.
Le prince Jean
En octobre 1191, le régent, peu prisé par le peuple, est destitué par Jean qui entre à Londres sans coup férir. Jean se place en successeur de Richard en présomption de sa mort. Dès lors commence sa tentative d’améliorer les structures de l’Etat pour mieux en assurer le contrôle. Sous sa régence et avec l’appui majoritaire de Londres, il commence à dissiper l’aura du charismatique mais peu soucieux Richard. Ses réformes de l’impôt et de l’administration passent plutôt bien – du moins, mieux que les levées d’argent pour la croisade de son frère – mais leurs applications se heurtent à l’insécurité croissante au nord. Jean demande la tête du responsable. Le shérif de Nottingham lui donne un nom.
La tête de Robin des Bois est mise à prix et la somme atteint rapidement un sommet. Pour s’assurer le soutien de la population, Robin, qui n’a pas oublié comment sa rébellion a commencé, redistribue parfois de l’argent au villageois entre les forêts de Sherwood et de Barnsdale, mais surtout apporte volontiers son soutien aux entreprises qui lui paraissent combattre une injustice. C’est ainsi qu’il dévalise des abbés outrageusement parés d’or et dérobe les pierres précieuses de leurs abbayes, annule des mariages forcés et célèbre des mariages d’amour, retrouve des reliques pour des monastères. Ces actions lui attirent la sympathie et même parfois le soutien armé des foules, et lui permettent d’enrôler toujours plus d’hommes.
Jean Le Petit, frère cadet d’une famille décimée par le manque de soins et les privations, Guillaume l’Ecarlate, jeune surdoué ambidextre, et le frère Tuck, goliard martial, sont ses plus proches collaborateurs et amis. Guy de Gisborne, redoutable chasseur de primes, est son pire ennemi. Le climax de la lutte armée de Robin est atteint lorsque plusieurs de ses compagnons sont capturés et condamnés à la peine capitale dans le château même de Nottingham. Bien qu’il s’agisse d’un piège destiné à forcer Robin à se livrer, il tourne à l’avantage des Joyeux Compagnons. Le shérif meurt et le château est pris, ce qui constitue un affront particulièrement violent au pouvoir du prince. Une réponse plus violente encore est en préparation lorsque Richard rentre en Angleterre.
Malgré les périls et les embûches du voyage de retour et le délai d’une capture humiliante, Richard rentre en Angleterre en 1194 et retrouve immédiatement sa majesté. Apparemment décidé à tourner la page, il gracie tous les Joyeux Compagnons, Robin inclus, qui quittent leur vie d’aventures et de rapines pour retrouver leurs domaines et, pour certains, leurs titres. Il ne reste cependant pas longtemps, contraint par son rival, Philippe Auguste, redoutable d’intelligence, grignotant morceau par morceau ce qu’il reste de l’Empire Plantagenêt sur le continent, de reprendre les armes.
Jean est aussi pardonné, ayant eu l’intelligence de ne pas se faire couronner roi sans annonce de la mort de Richard mais aussi pour son sens politique pendant la vacance. Il n’est pas détenu mais ne peut effectuer quelque fonction officielle que ce soit en présence ou non du roi. Un nouveau shérif est nommé à Nottingham, les barons renégats font profil bas et Londres salue la splendeur du vainqueur des sarrasins.
Histoire récente
Le roi Jean
Cinq ans ont passé et Richard est en campagne en France lorsqu’il meurt brusquement le 6 avril 1199. Par les lois de succession, Jean devient roi d’Angleterre, de Normandie, d’Aquitaine et de toute autre possession de sa famille sur le continent. Immédiatement Robin, maintenant la quarantaine, de même que chaque personne l’ayant soutenu, est condamné à mort et doit retourner dans la clandestinité avec sa famille. Sans meilleure option, la forêt de Sherwood est à nouveau investie et de nouveaux camarades recrutés.
Contexte actuel
En France
Philippe Auguste travaille, par les armes et les manigances, à repousser ses frontières et vider la France de toute influence des Plantagenêt. Il est de notoriété publique qu’il finance des rebellions en Aquitaine, terre de richesse, et qu’il lorgne sur la Normandie, terre historique des seigneurs de l’Angleterre.
En Angleterre
La situation est médiocre. Si les efforts de la régence de Jean sont enfin récompensés, il doit sans arrêt surveiller les barons qui changent d’avis et d’allégeance comme de chemise. La langue anglaise s’impose enfin, y compris dans l’administration et la cour royale, malgré la prédominance de l’héritage franco-normand. Les Joyeux Compagnons, dont le moral et la santé faiblissent, luttent pour leur survie plus que pour soutenir la population qui ne la protège plus. Côté religion, seules quelques traditions des mythologies celtiques et nordiques subsistent. Le christianisme s’est imposé et des mouvements de moines errants, à l’instar de Frère Tuck, font leur apparition.
Nous sommes en l’an 1202…
La Succession de Masamune Date
Contexte
Epoque
Région
Infos supplémentaires
#ITTD2018
Partie initiatique
Histoire
Le 27, c’est le redouté seigneur Masamune Date qui meurt et, avec lui, sa protection des chrétiens, des arts et des lettres, mais aussi sa main de fer sur son vaste domaine. En son temps, cet homme avait balayé quelques vieilles traditions, mené des batailles victorieuses avec puis contre ses pairs et laissé une emprunte solide au nord-est, notamment dans le village de pêche de Sendai, dont il a fait sa ville-château.
Si sa vie a redistribué les cartes dans la région, sa mort n’a pas éteint les inimitiés créées durant sa longue vie. Daiki Kizoku a toujours jalousé les succès militaires et les clémences reçues malgré ses écarts de conduite. Alors que le nouveau shogun commence une chasse aux baptisés et convertis, Daiki compte bien étendre son domaine en spoliant les territoires les plus isolés du défunt seigneur.
28 avril 1637…
Kawasaki n’est qu’un modeste village assorti d’un manoir à flanc de montagne, bien loin de la capitale. Mais il y a là matière à piller et à humilier la mémoire du clan Date, sans crainte de répercussions. Daiki manque de troupes loyales et craint l’ingéniosité des résidents. Aussi, pendant qu’il mènera l’assaut frontal, vous – ses mercenaires – vous glisserez par derrière pour saper les forces ennemies et voler son trésor, quel qu’il soit, dont l’existence est venue aux oreilles de votre employeur.
Les Floraisons Dangereuses
Contexte
Epoque
Région
Infos supplémentaires
Aventure ou Campagne
Histoire
La paix des braves
Le Japon ferme ses frontières aux étrangers, suspects aux yeux de la population insulaire d’apporter la décadence et la diablerie. Quasiment tout étranger encore découvert sur le territoire après cette date est puni de mort. La collaboration est passible d’une sentence similaire. L’isolement est quasi-total et ne s’achèvera que deux siècles plus tard. Ce repli sur soi s’accompagne d’un renouveau du système féodal et d’une excellence dans l’art de la guerre alors même que la période est plutôt paisible.
La terre des grands arbres fleuris
Comme ailleurs au Japon de l’ère Edo, le fief de Sakura Hōdo a été durement touchée par la famine hivernale, et ses routes ne sont plus sûres. Depuis l’an dernier, les Oihagi sèment la terreur, rançonnant les voyageurs sur la route principale à flanc de colline, terrorisant les villageois et assassinant les patrouilleurs.
Le fudai daimyo (seigneur/gouverneur) est Daiki Kizoku, sans lien familial avec le shogun (général/dictateur) mais théoriquement allié du puissant trône vacant de Sendai. Cet homme entouré d’une large garde personnelle entretient des rapports distants mais courtois et réguliers avec la capitale. Obligé de maintenir la paix dans sa région, il doit renouveler sa main d’œuvre, amoindrie par les brigandages. Les PJs sont alors engagés, selon leurs compétences, par son lieutenant : Atsuhiko Gunsō, à son service depuis toujours.
Le daicho
Désireux de conserver un certain prestige, Kizoku a commandé voici un an un daicho (ensemble d’épées) au maître-forgeron reculé Ganji Meishō, un artisan d’une telle exigence qu’elle irrite son client. Non content d’avoir gagné une terre, il exige à présent un titre en plus de son paiement en lingots d’or.
Kizoku a envoyé plusieurs messagers récupérer les ouvrages et faire entendre raison au forgeron. Aucun n’est revenu. On soupçonne bien entendu les bandits de les avoir tués et, si le colis a été réceptionné, de l’avoir volé. Le seigneur songe à organiser une expédition plus conséquente lorsqu’un fait nouveau et apparemment indépendant se produit.
Un cadeau empoisonné
Pour l’anniversaire de son épouse, la silencieuse Murasaki, le maître du domaine souhaite lui offrir des étoffes chinoises de la meilleure soie. Hors, à cinq jours de l’événement, un vol a été commis dans la salle des coffres. L’aube se lève sur deux gardes baignant dans leur sang, un trésor amputé d’un gros sac de monnaie et un coffre à étoffes vide. Cet affront ne peut rester impuni.
A peine deux heures plus tard, lorsque la convocation arrive aux PJs, Kizoku n’a pas décoléré. N’ayant pas encore prouvé leur loyauté, ils sont donc les premiers suspects. Mais qui peut ignorer l’appel de son maître ?